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L'Attente...
C'est la main invisible de son Maître,
Qui ploie ses reins,
Les creuse,
Les cambre,
Bande ses seins
Ouvre ses cuisses
Sans artifices...
Au velouté de ses lèvres qui s'ouvrent
Sur ses moiteurs écartelées
Coulent des larmes de désir
Son ventre tendu soupire
Et se vrille.
Sans concession, elle offre en pâture
Vallées, monts et cambrures
Aux désirs fauves de Ses luxures.
A mon Maître. Mineko
Juillet 2025 | ||||||||||
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La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant, le feston et l'ourlet ;
Agile et noble avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douleur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a soudainement fait renaître,
Ne te verrais-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimé, ô toi qui le savais !
Merci Maître
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